18 janvier 2010
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Pour rappel, le troisième faux argument contre la hisbah est :
3 - On doit abandonner la hisbah tant qu'on n'est pas parfait dans l'application de l'islam
L'auteur donne son 2e contre-argument :
3 - On doit abandonner la hisbah tant qu'on n'est pas parfait dans l'application de l'islam
L'auteur donne son 2e contre-argument :
b/ abandonner une des deux obligations ne justifie pas qu'on délaisse la seconde
Dans les deux obligations que nous mentionnions plus haut, aucune n'est la condition requise pour appliquer l'autre. On recontre ce cas de figure fréquemment. On aurait tort, par exemple, de conseiller à un homme qui prie mais ne jeûne pas d'arrêter de jeûner[1]. C'est l'avis de nombreux savants de l'Islâm. L'Imâm Al-Jassâs a dit : " Il ne faut pas distinguer le bon croyant du pécheur quant aux exigences religieuses qui leur sont imposées. Que l'homme délaisse en effet certaines obligations religieuses ne modifie pas la nature obligatoire pour lui des autres prescriptions religieuses. On comprend facilement que ce n'est pas parce qu'untel délaisse la prière, que le jeûne, ainsi que les autres actes d'adoration, ne sont plus obligatoires pour lui. De même que celui qui ne pratique pas complètement l'Islam et n'évite pas tous les péchés a quand même l'obligation d'appeler au bien et d'interdire le mal. "
L'Imâm Annawâwiy explique tout cela autrement en disant : " Les savants ont affirmé que le muhtasib[2] n'est pas tenu - pour devoir appliquer la hisbah - de pratiquer correctement ce qu'il recommande ni d'éviter ce qu'il présente aux autres comme étant répréhensible. Il doit se conformer à deux obligations : d'une part, s'ordonner le bien et s'interdire le mal à lui-même ; d'autre part, ordonner le bien et interdire le mal aux autres. S'il faillit à l'une de ces obligations, comment lui serait-il autorisé de faillir volontairement à la seconde ? "
Dans les deux obligations que nous mentionnions plus haut, aucune n'est la condition requise pour appliquer l'autre. On recontre ce cas de figure fréquemment. On aurait tort, par exemple, de conseiller à un homme qui prie mais ne jeûne pas d'arrêter de jeûner[1]. C'est l'avis de nombreux savants de l'Islâm. L'Imâm Al-Jassâs a dit : " Il ne faut pas distinguer le bon croyant du pécheur quant aux exigences religieuses qui leur sont imposées. Que l'homme délaisse en effet certaines obligations religieuses ne modifie pas la nature obligatoire pour lui des autres prescriptions religieuses. On comprend facilement que ce n'est pas parce qu'untel délaisse la prière, que le jeûne, ainsi que les autres actes d'adoration, ne sont plus obligatoires pour lui. De même que celui qui ne pratique pas complètement l'Islam et n'évite pas tous les péchés a quand même l'obligation d'appeler au bien et d'interdire le mal. "
L'Imâm Annawâwiy explique tout cela autrement en disant : " Les savants ont affirmé que le muhtasib[2] n'est pas tenu - pour devoir appliquer la hisbah - de pratiquer correctement ce qu'il recommande ni d'éviter ce qu'il présente aux autres comme étant répréhensible. Il doit se conformer à deux obligations : d'une part, s'ordonner le bien et s'interdire le mal à lui-même ; d'autre part, ordonner le bien et interdire le mal aux autres. S'il faillit à l'une de ces obligations, comment lui serait-il autorisé de faillir volontairement à la seconde ? "