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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 23:51


Chers frères et chères sœurs, les croyants

 

L'être humain est décidément une créature bien spéciale. Complètement à part. Tout le monde le reconnaît. Mais qu'est-ce qui le rend si spécial ? Est-ce que c’est le langage, ou bien la capacité de ressentir des émotions complexes, comme on l’affirme souvent ? 

Ce n'est pas le langage, c’est sûr. C'est vrai que la capacité de transmettre des informations complexes et de les comprendre est une capacité magnifique sans laquelle l'humain ne serait pas ce qu'il est, mais l’homme n'est pas le seul à la posséder. Les anges parlent aussi, comme l'attestent les compagnons du Prophète, sallallâhu 'alayhi wa sallam. Jibrîl, 'alayh-is-salâm, est venu leur apprendre leur religion, l'islam, l'îmâne, l'ihsân. Il a parlé et ils ont compris ses paroles. Directement. Et puis les animaux parlent également. Mais nous ne les comprenons pas. C'est le Coran qui l'atteste : le prophète Sulaymâne, ‘alayh-is-salâm, comprenait le langage des fourmis et parlait aux oiseaux. On pourrait dire : « Oui, mais ça, c’est un miracle ! » C’est vrai, il y a là un miracle, mais c'est le fait qu'un humain comprenne le langage des animaux. Par contre, le langage des animaux est présenté dans la Révélation comme une chose habituelle, et non miraculeuse. Car Allâh dit dans le verset 16 de la sourate 27, An-Naml, Les Fourmis, qu'Il a enseigné à Sulaymâne le langage des oiseaux. Il ne dit pas qu’Il a appris aux oiseaux le langage des humains. Et quand on parle du langage des oiseaux, on parle bien d’un langage élaboré, le seul qui a pu rendre capable, par exemple, la Huppe (al-hudhud) de Sulaymâne d’être une sorte d’éclaireur pour les armées. Il est donc évident, pour le croyant, que la spécificité de l’homme ce n’est pas la capacité du langage.


Ce n'est pas non plus celle de ressentir des émotions complexes, d'ailleurs. Il est exact que l'être humain a la capacité naturelle de ressentir des émotions pour des choses plus complexes que les besoins primaires. Il ne ressent pas d’émotions seulement quand il a faim ou pour se reproduire, non. Il est capable de ressentir des émotions dans des situations abstraites, invisibles, non perçues, ou symboliques, comme de la tristesse de ne pas pouvoir accomplir le pèlerinage, de la peur d’être châtié, de la jalousie pour la nouvelle voiture de son voisin, ou de la joie d’être sélectionné pour faire la Star Académie. Tous les êtres humains ont cette capacité. Ce qui les distingue c'est ce qu’ils vont considérer comme bon et mauvais pour eux. Mais tous les hommes sont sensibles aux choses de la vie : ce qu'ils considèrent bon les rend heureux, et ce qu'ils considèrent mauvais les rend malheureux. C’est une capacité élaborée mais encore une fois l’être humain n’est pas le seul à la posséder, comme en témoignent nos seules sources fiables dans ce domaine : le Coran et les hadiths prophétiques. Par exemple, on sait que notre Prophète, sallallâhu 'alayhi wa sallam, avait pris l'habitude de s'adresser aux compagnons dans la mosquée, appuyé sur le tronc d’un palmier. Pas de minbar d'imam, mais un tronc. Toujours le même tronc. C'est ainsi qu'un jour, comme le mentionnent des hadiths authentiques chez Al-Bukhâriyy et Ahmad, on lui a proposé de lui fabriquer un minbar. Le Prophète a accepté. Mais pas le tronc. Lorsque le Prophète s'est installé sur son nouveau minbar, tout le monde a pu entendre comme des pleurs de bébé venant du tronc. C'était bien le tronc qui pleurait, triste de ne plus pouvoir assister aux sermons ni entendre les invocations qu'il avait l'habitude d'entendre. Le Prophète, sallallâhu 'alayhi wa sallam, a embrassé le tronc pour le consoler comme on console un bébé. Mâ châ Allâh ! On pourra dire que c’est un miracle et non pas une règle générale. En fait, il y a bien un miracle ici. Pas dans le fait qu'un tronc éprouve de la tristesse d'être séparé d'un prophète. Mais dans le fait que les gens tout autour ont pu l'entendre clairement. Il est là le miracle. Qu’un végétal puisse ressentir des émotions de ce type est présenté dans la Révélation comme un fait habituel, naturel et normal. Il n’y a pas que les végétaux d’ailleurs qui sont dotés de cette capacité. Les cieux, la Terre et les montagnes ne supportent pas, comme nous l'apprennent les versets 90-91 de la sourate 19, Mariam, qu'on dise qu'Allâh a un enfant, et ils manquent de peu de voler en éclat et de détruire tout ce qu'ils contiennent ! Alors non, ressentir des émotions si élaborées n'est pas spécifique à l'homme.

Qu'est-ce qui fait donc de l'être humain une créature spéciale ? Eh bien, c'est, brièvement dit, la place de sa propre volonté devant les volontés d’Allâh.

Pour comprendre cela, considérons les deux situations suivantes :

Un homme porte des pierres et, en trébuchant, il laisse tomber l’une d’elles sur le pied d'un collègue.

Un homme porte des pierres et, se saisissant de l'une d'elles, il la laisse tomber sur le pied de son collègue.

Ces deux incidents sont soumis à la volonté Allâh. Cette volonté, les savants l'appellent la volonté créatrice d'Allâh. C'est-à-dire que ces incidents sont arrivés uniquement parce qu'Allâh l'a voulu et parce qu’Allâh les a créés comme Il a voulu. Si Allâh ne l'avait pas voulu, rien ne se serait passé. Et tout ce qui existe est sous la dépendance de cette volonté créatrice : les êtres vivants, leurs idées, leurs pensées, et les êtres non vivants, les objets, les événements, les relations entre les choses… tout. Et les deux situations sont semblables du point de vue de cette volonté-là.

Mais elles sont radicalement différentes d'un autre point de vue. Dans le second incident, l’homme n’est pas soumis à la volonté d’Allâh. Comment ? En Lui désobéissant ! Il faut comprendre que dans la seconde situation, il ne s’agit pas d’un accident mais d’une mauvaise action. L’homme fait exprès de blesser son collègue. C’est volontaire et, comme il n’a aucune raison valable, c’est un mal, une mauvaise action. C’est un mal parce qu’Allâh ne le veut pas. Il l’a interdit. L’homme a voulu blesser son collègue alors qu’Allâh ne le veut pas. Quand on dit « Allâh ne le veut pas », on ne parle pas de Sa volonté créatrice, mais on parle d’un autre type de volonté d’Allâh : Sa volonté « législative ». Donc cet homme aurait pu faire le bien, il a choisi de faire le mal. Il avait le choix et a agi de son propre chef pour aller contre la volonté d’Allâh. Le bien et le mal sont définis, pour nous les croyants, par la charî’ah, la Loi islamique, c’est-à-dire par les ordres et les interdictions d’Allâh. Et Ses ordres et interdictions, c’est cela la volonté législative. Quand Il veut que nous fassions quelque chose, Il nous l’ordonne. Quand Il ne veut pas que nous fassions quelque chose, Il nous l’interdit. Ce qu’Il nous ordonne ou nous permet de faire est un bien, Il l’aime et veut qu’on le fasse. Ce qu’Il nous interdit est un mal, Il ne l’aime pas et ne veut pas qu’on le fasse. Faire ce qu’Allah aime et veut et ne pas faire ce qu’Il n’aime pas et ne veut pas, c’est adorer Allâh. L’adoration c’est donc faire coïncider sa volonté à la volonté législative d’Allâh. Vouloir ce qu’Allâh veut et ne pas vouloir ce qu’Allâh ne veut pas. C’est l’enjeu du test qu’Allâh fait passer à l’homme sur Terre. Mes frères et sœurs, nous sommes là pour ça !

La réelle spécificité de l’homme (et des djinns aussi) est donc là : les autres créatures n’ont aucun autre choix que de faire ce qu’Allâh veut car ils sont soumis à Sa seule volonté créatrice. Ils sont donc exactement comme Allâh veut qu’ils soient et font exactement ce qu’Allâh veut qu’ils fassent. L’homme par contre est soumis entièrement à cette volonté créatrice, sans laquelle rien n’existerait, mais en plus, dans le domaine de sa volonté et de ses intentions, il est soumis en plus à la volonté législative d’Allâh. Là où il est donc unique, c’est qu’il peut, contrairement aux autres créatures, aller contre la volonté d’Allâh dans quelques domaines. Uniquement contre la volonté législative d’Allâh et jamais contre la volonté créatrice d’Allâh, évidemment puisque Seul Allâh peut créer. Un exemple pour éclaircir le propos. Tout ce qu’est et ce que fait la Terre dépend de la volonté créatrice d’Allâh, c’est un point clair. Sa constitution est comme Allâh l’a voulue. Même chose pour son évolution, ses séismes, ses vitesses de rotation et de déplacement, sa trajectoire… tout ce qui la concerne est sous la dépendance de la volonté créatrice d’Allâh. L’homme est soumis lui aussi à cette volonté créatrice. Ses caractéristiques physiques et psychologiques par exemple, la réussite de ses projets, ses rencontres, la date et le lieu de sa naissance, la date et le lieu de sa mort… Il n’a aucun pouvoir là-dessus, il subit c’est tout. Mais dans le domaine de sa volonté et de ses intentions (qui sont avant tout sous la dépendance de la volonté créatrice d’Allâh), il a reçu une mission : il a l’obligation de se soumettre en plus à la volonté législative d’Allâh. C’est-à-dire à Sa loi. Mais Allâh lui laisse la possibilité de ne pas se soumettre. Prenons l’exemple de ses déplacements. Allâh aurait pu, s’Il l’avait voulu, le soumettre uniquement à sa volonté créatrice, comme Il le fait pour la Terre. Il serait allé uniquement où Allâh veut. Mais Allâh a décidé que l’homme aurait le choix, pour ses déplacements, de Lui obéir ou non. Allâh lui laisse donc le choix de se déplacer pour aller à la mosquée ou de se déplacer pour aller à un concert. Sa volonté est libre, il peut avoir l’intention d’aller où il veut. Dans tous les cas, il faut le comprendre, il est soumis à Sa volonté créatrice, c’est-à-dire que, où qu’il aille, quel que soit son choix, cela lui sera possible si et seulement si Allâh en a décidé ainsi et le permet. Mais il peut faire le choix de se soumettre à la volonté législative et d’aller où Allâh aime et veut qu’il aille, comme il peut désobéir et aller là où Allâh ne veut pas et n’aime pas qu’il aille.

Voilà ce que possède les humains (et les djinns) et qu’aucune autre créature ne possède. Une volonté qui a la possibilité de s'opposer aux ordres et aux interdictions d'Allâh, à une volonté d'Allâh, Jalla wa 'Alâ. Et ce qui est extraordinaire, c'est qu'il a conscience  et qu'il sait, quand il fait quelque chose, qu’il est responsable parce qu’il aurait pu faire le contraire. Sa spécificité c’est donc tout à la fois sa volonté propre, la conscience de sa liberté de choix et sa responsabilité devant ses choix.

Tous les hommes sont soumis à la volonté créatrice d’Allâh, mais seuls les croyants, qui croient et qui obéissent, sont soumis à Sa volonté législative. C’est dans ce sens qu’on dit qu’ils sont musulmans. Ils adorent Allâh, font ce qu’Il veut et ne font pas ce qu’Il ne veut pas qu’ils fassent.

Cette particularité du croyant implique une chose très importante : il doit tout le temps patienter. Il doit patienter car il est soumis à la volonté d’un Autre que lui et il doit mettre de côté ses passions, ses pulsions et ses propres envies, sa propre volonté. Et comme il est soumis à 2 types de volontés divines, il doit mettre en œuvre 2 types de patience. Une patience pour accepter la volonté créatrice et une patience pour accepter la volonté législative. Autrement dit, une patience pour accepter ce qu’Allâh a créé et qui est une gêne pour lui, c’est-à-dire les épreuves, et une patience pour accepter d'obéir en permanence, c’est-à-dire l’adoration.

Le croyant a besoin de ces 2 types de patience, souvent en même temps. Quand tout va bien pour lui et qu’il ne rencontre aucun problème, il doit prendre garde à ne pas abandonner sa pratique religieuse ni se laisser aller à la négligence. Il doit patienter pour cela. Et quand il subit une épreuve et rencontre des obstacles, il  doit rester au contact de l'adoration, il doit patienter pour ne pas désespérer, se révolter, penser qu’Allâh est injuste, ou déprimer sans parvenir à oublier la difficulté, et en même temps il doit patienter pour continuer à adorer Allâh malgré les difficultés. Par exemple, patienter quand on perd un enfant ou la santé, ou même son emploi, c’est d’abord accepter la fatalité, supporter la difficulté, pour ne pas craquer et perdre espoir, et ensuite continuer patiemment à pratiquer sa religion comme s’il ne s’était rien passé et ne pas se laisser dépasser par les événements au point d’oublier que nous sommes sur terre pour adorer. Et quand tout va bien, par exemple sur le plan financier, il faut rester vigilant et ne pas profiter de ces facilités pour commettre des péchés qu’on n’aurait jamais faits si on était resté pauvre, comme le gaspillage ou bien pire encore. Donc on doit en permanence faire preuve des deux types de patience.  

C’est pourquoi, toute sa vie, le croyant va chercher à les consolider. Et pour cela, il a besoin d’une méthode et d’arguments. Ibn Qayyim Al-Jawziyyah a donné des clés importantes, pour aider le croyant à supporter les épreuves et l’adoration, dans un livre qu’il a intitulé : Tarîq-ul-Hijratayn wa Bâb-us-Sa’âdatayn, Le Chemin des deux fuites (fuite vers Allâh et fuite vers Son messager) et la porte des deux bonheurs. Ibnul Qayyim, qu’Allâh soit bon avec lui, a dressé une liste de 10 points pour renforcer la patience dans l’adoration, dont nous vous avions présenté la synthèse faite par notre frère Abdelmalik il y a quelques mois et que vous pouvez toujours lire ici : Comment patienter face à la tentation de désobéir à Allâh ?

Ibnul Qayyim a également dressé une liste de 10 points pour renforcer la patience face aux épreuves. C’est encore le frère Abdelmalik qui nous en présente un résumé. Qu’Allâh accepte ses œuvres, les nôtres et les vôtres. Qu’Il nous aide à supporter les difficultés et à lui obéir avec la constance, la science et la conscience qu’Il a données à notre Prophète, sallallâhu ‘alayhi wa sallam, à ses compagnons, ainsi qu’à leurs élèves et aux savants qui ont marché sur leurs pas, notamment Ibnul Qayyim. Âmîne.

Voici ce que nous offre notre frère Abdelmalik :

Bismillâh

Ibnul Qayyim nous dit que pour parvenir à patienter face à une épreuve, il faut comprendre et garder à l’esprit un certain nombre de choses :

  • 1 - Supporter l’épreuve est récompensé par Allâh.
  • 2 - L’épreuve efface les péchés.
  • 3 - Il faut concevoir l’épreuve comme un décret d’Allâh, une chose écrite, avant même la Création, dans la « Table gardée ». Ce décret doit se réaliser. Ainsi, se laisser aller à l’impatience et à l’énervement ne fait qu’augmenter l’épreuve, puisque à la difficulté de l’événement qui nous dérange s’ajoute la difficulté de la réaction d’énervement.
  • 4 - Il ne faut pas oublier le droit d’Allâh sur nous dans cette épreuve. Il est de notre devoir de patienter, ou, selon un autre avis, de patienter et d’être satisfait de ce qui nous arrive. Il faut donc donner à Allâh Son droit, c’est-à-dire se soumettre à Lui dans l’épreuve.
  • 5 - Il faut avoir conscience que cette épreuve, quelle que soit son intensité, est la conséquence d’un péché. Allah dit en effet dans la sourate 42, La Consultation, Ach-Chûrâ, au verset 30 : Ce qui vous touche comme épreuve vient des mauvaises actions que vous avez vous-mêmes faites. Il faut donc revenir à Allâh quand on subit une épreuve car la demande de pardon est le meilleur moyen de se voir délivré d’un malheur. Le grand compagnon et 4e calife ‘Aliyy ibnu Abî Tâlib, qu’Allâh soit satisfait de Lui, a dit : « Le malheur ne descend qu’à cause d’un péché et il n’est écarté que par le repentir. »
  • 6 - Il faut garder à l’esprit qu’Allâh a jugé cette épreuve bonne pour nous, qu’Il l’a choisie et qu’Il nous l’a destinée. La soumission à Allâh, il faut en être sûr à chaque instant, comprend le fait d’être satisfait de ce qu’Allâh a jugé bon pour nous. À défaut d’atteindre ce stade de la satisfaction (ridhâ), il faut impérativement parvenir au stade de la patience, au minimum. Sinon, on tombe dans l’injustice envers Allâh et on en arrive à ne pas Lui donner Son droit.
  • 7 - Il faut également garder à l’esprit que ce malheur est un remède efficace qu’Allâh, qui sait parfaitement où se situe notre intérêt, nous donne. Il faut donc accepter ce médicament et non pas le rejeter en refusant ce qui nous arrive et en ne patientant pas. Sinon, ce médicament ne nous sera d’aucune utilité.
  • 8 - Il faut savoir aussi qu’il y a dans l’acceptation de ce médicament une guérison, une santé, et une disparition de la douleur que nous ne pourrions pas obtenir autrement. Si ce médicament nous semble amer, il faut regarder l’intérêt qu’il y a au final quand on l’accepte. Il faut toujours considérer d’abord son efficacité et son champ d’action. Allâh dit dans la sourate 2, Al-Baqarah, La Vache, au verset 216 : Or il se peut que vous détestiez une chose, alors qu’elle est un bien pour vous ; et il se peut que vous aimiez une chose, alors qu’elle est un mal pour vous. Et Allâh sait, alors que vous ne savez pas. Il dit également dans ce verset 19 de la sourate 4, An-Nisâ, Les Femmes : Or il se peut que vous détestiez une chose alors qu’Allâh y a placé un grand bien pour vous.
  • 9 - Il faut bien comprendre que le malheur qui nous touche n’est pas venu pour nous anéantir mais pour mettre à l’épreuve notre patience. Cela afin de voir si nous sommes dignes de rentrer dans le cercle des bien-aimés d’Allâh ou non. Si nous restons fermes dans l’épreuve et tenons bon, Allâh nous choisira et nous honorera et Il facilitera nos affaires. En revanche, si nous battons en retraite et nous éloignons d’Allâh, le malheur va s’accroître sans même que nous soyons conscients de son accroissement dans un premier temps. Mais petit à petit nous en arriverons à constater que l’épreuve qui nous a touchés aura débouché sur plusieurs autres malheurs. De la même manière, celui qui fait preuve de patience verra son épreuve déboucher sur de nombreux bienfaits.
  • 10 - Enfin, il ne faut pas oublier qu’Allâh éduque Son serviteur dans l’aisance comme dans la difficulté, dans les bienfaits comme dans les épreuves, de manière à ce qu’il apprenne à se soumettre à Lui dans toutes les circonstances. Le vrai serviteur en effet est celui qui se soumet à Allâh quel que soit l’état dans lequel il se trouve. Quant à celui qui adore Allâh uniquement quand tout va bien pour lui, il ne fait pas partie de Ses serviteurs, qu’Il a choisis pour L’adorer. En réalité, si l’homme avait compris qu’il y a autant de bienfaits dans la difficulté que dans l’aisance, il occuperait son cœur à remercier Allâh et sa langue ne cesserait de répéter : « Allâhumma a’innî ‘alâ dhikrika wa chukrika wa husni ‘ibâdatik :  Ô Allâh ! Aide-moi à me souvenir de Toi et à penser à Toi, à Te montrer ma reconnaissance, et à T’adorer de la meilleure façon possible. »

Ces 10 points sont autant de clés qui aident le croyant à patienter dans l’épreuve. Si nous les comprenons de manière profonde, la patience laissera place à la satisfaction, et à la reconnaissance, qui sont des degrés supérieurs. Et il ne peut y avoir de réussite sans l’aide d’Allâh.

Nous cherchons refuge ainsi que pour vous auprès d’Allâh contre les épreuves et les maux qu’Il a créés et nous l’Implorons de nous aider à mettre en pratique nos connaissances et à L’adorer exclusivement.

 

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commentaires

N
<br /> assalamou 'alaykoum<br /> <br /> amine et djazakoumoullah khayran.<br /> <br /> <br />
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