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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 01:38

1 – C’est un message pour moi et pour maintenant, qui concerne l’ensemble de ma vie

• Un message pour moi : le secours par des histoires (Al-Kahf), les préoccupations des compagnons (sourate Al-Fâdhihah), se mettre à la place des acteurs (la da’wâ de Nûh…).

La première caractéristique, c’est que ce message me concerne moi. Moi et maintenant. Moi, maintenant et tout le temps, dans tous les domaines de ma vie.

Quand on dit que c’est un message pour moi, ça signifie que la Révélation me parle à moi. D’accord, elle a parlé aux compagnons d’abord, qu’Allâh soit satisfait d’eux, elle leur a été révélée, les circonstances de la Révélation c’est eux en règle générale, c’est cette génération-là.

Moi, je ne suis pas la circonstance de la Révélation, mais Allâh ‘Azza wa Jall, m’a parlé à moi. Il est le Khâliq, le Créateur, de tous les êtres humains, Il est le Rabb de tous les êtres humains, c’est-à-dire que c’est Lui qui les gère, c’est Celui qui les guide aussi, c’est pas seulement Celui qui leur donne le matériel, c’est Celui qui les gère, c’est Celui qui s’occupe d’eux, qui décide de tout ce qui les concerne, et c’est Celui qui leur donne de quoi se guider. Donc Allâh, ‘Azza wa Jalla, s’adresse à moi autant qu’Il s’adresse aux compagnons.

Allâh ‘Azza wa Jall est capable de parler à tout le monde en même temps comme Il est capable d’entendre tout le monde en même temps.

Chacun ses soucis et chacun sa vie, surtout quand on est jeune et qu’on a beaucoup de problèmes à résoudre, notamment dans cette période où on nous dit que la crise doit influencer notre moral et notre espoir dans l’avenir. Mais, al-hamdu lillâh, le croyant, grâce à la Révélation, place tout son espoir dans Allâh et il a compris d’autres choses comme on en parlera plus tard in châ Allâh.

Donc, le message s’adresse bien à moi, c’est un message intime qui s’adresse à moi personnellement. Quand je lis le Coran, ce que je lis me concerne. Je n’ai pas le droit de me dire : ce verset-là s’adresse à tel compagnon ou à tel autre. Je ne regarde pas ça de l’extérieur, non, non, je suis dedans, Allâh ‘Azza wa Jall me parle.

Les compagnons ont utilisé le Coran et la sunnah non seulement pour régler des problèmes ponctuels de leur vie mais aussi pour connaître Allâh, pour savoir comment faire pour Lui plaire, pour avoir de l’espoir, pour comprendre la réalité des choses, etc.

Ils ont reçu des informations directes, des ordres et des interdictions, et des informations indirectes, qui concernaient par exemple les peuples passés comme dans la sourate 18, Al-Kahf, La Caverne.

Avec la sourate Al-Kahf, Allah ‘Azza wa Jall révèle à un peuple croyant, qui souffre, autant ou pire que n’importe quel autre peuple opprimé, des histoires. Il leur raconte des histoires. La période de la révélation de la sourate Al-Kahf c’est l’un des moments où les croyants souffraient le plus à La Mecque. C’était la période pendant laquelle, vraiment, ils subissaient des exactions incroyables. La pire période.

Et Allah ‘Azza wa Jall leur révèle une sourate dans laquelle Il parle de certaines personnes qui sont dans une caverne et qui y dorment pendant 309 ans, puis de 2 hommes avec des jardins qui sont détruits, puis d’un prophète, le prophète Mûsâ, ‘alayh-is-salâm, qui suit un autre homme comme on suit un professeur, et cet homme casse un bateau, tue un enfant et répare un mur, et d’un homme, Dhul-Qarnayn, qui arrive à régler les problèmes d’un peuple contre ses terribles ennemis.

Quand on regarde ça, on a l’impression qu’il s’agit de simples histoires vraies. Mais les compagnons, qu’Allâh soit satisfait d’eux, y ont vu un soutien de la part d’Allâh. Ils n’ont pas vu ça comme des histoires.

Ces informations sont peut-être des histoires, mais Allâh s’adresse à eux et les compagnons ont toujours considéré les paroles d’Allâh et de Son prophète comme les choses les plus importantes et les plus précieuses. Pour eux, quand Allâh parle, tout ce qu’Il dit est utile, tout ce qu’Il dit est la vérité et tout ce qu’Il dit nous sert par Sa bonté, Sa rahmah, par Sa sagesse, Sa hikmah.

Donc pour nous, il faut arriver à être comme les compagnons pour considérer que ce n’est pas seulement des histoires. Il faut se servir de ce qu’il y a dans ces histoires. Dans la sourate Al-Kahf, il y a beaucoup de choses pour nous, les jeunes de la Caverne ont beaucoup de choses à voir avec nous ; l’histoire des Jardins a beaucoup à voir avec nous, ainsi que l’histoire de Mûsâ et celle de Dhul-Qarnayn.

On ne va pas rentrer dans le détail de ce qu’elles ont à voir avec nous, parce que ce n’est pas le sujet mais Cheykh An-Nadawiyy a écrit un livre sur ses réflexions au sujet de la sourate Al-Kahf, que je vous conseille à tous de lire. Je ne crois pas qu’il soit traduit.

Donc, le Coran s’adresse à moi.

• Un message pour maintenant : la colère d’Allâh dans la sourate At-Tawbah

Un autre exemple que le Coran s’adresse à moi. Les compagnons ont reçu une grande sourate, ils ont reçu une sourate qui leur a causé beaucoup d’émotions. Il s’agit de la sourate 9, At-Tawbah, ou Barâ-ah. Tawbah, ça signifie le Repentir car la sourate parle de plusieurs personnes qui ont déserté le champs de bataille. Parmi ces gens, trois à qui Allâh ‘Azza wa Jall a pardonné à la fin, après les avoir sanctionnés durement sur Terre. C’est une histoire très belle et c’est normal que le mot « tawbah » soit resté, car c’est un des moments importants de cette sourate.

Barâ-ah ça signifie le Gel des relations, le Gel des relations diplomatiques. Parce qu’à partir de ce moment-là les croyants devenaient les chefs incontestés de la région de La Mecque et les relations avec les idolâtres ont été coupées, les liens commerciaux ont été coupés. Soit les Arabes de la Péninsule arabique devenaient musulmans soit ils étaient combattus et il n’y avait plus désormais de tolérance pour la présence d’un idolâtre en Terre sacrée. Les croyants sont en situation de force, les maîtres de la Péninsule arabique à cette époque.

Comme on le voit, les noms de cette sourate révèlent ce qui avait marqué les premiers musulmans et comment ils comprenaient les choses. Ils révèlent leur esprit.

Et la sourate At-Tawbah s’appelle aussi la Fâdhihah. Cela signifie « Celle qui dévoile encore et encore ».

Quand le savant Mujâhad a demandé à son professeur le compagnon Ibnu ’Abbâs : « C’est quoi cette sourate ? », Ibnu ‘Abbâs a répondu : « C’est la Fâdhihah parce qu’elle dévoilait les hypocrites et elle dévoilait les hypocrites encore et encore jusqu’au moment où on a eu la crainte qu’Allâh ‘Azza wa Jall n'allait laisser personne parmi nous sans le mentionner. »

Pourtant qui dit cela ? On est à la fin de la mission du Prophète, ‘alayh-is-salâm, juste après la bataille de Tabûk. Il reste un an à peu près avant la fin de la mission prophétique.

Toute la Péninsule arabique est aux mains des musulmans. Ils ont montré aux chrétiens et aux Arabes qu’ils n’avaient peur de personne et qu’ils étaient les maîtres incontestés. Lors de la fameuse bataille de Tabûk.

Les croyants étaient partis faire la bataille de Tabûk, une bataille des plus difficiles pour eux dans un contexte dramatique. Au bout, par la grâce d’Allâh, c’est l’importance et l’invincibilité des croyants aux yeux du monde. Bien sûr, plein de gens ont trouvé des excuses pour ne pas participer à la campagne, des munafiqûn, des hypocrites, et Allâh ‘Azza wa Jall a révélé ce qu’ils pensaient, leur vraie nature. Il a prouvé que ce qu’ils faisaient et ce qu’ils disaient étaient des signes de leur hypocrisie. Ils ne participent pas à la bataille, ni financièrement ni avec leur personne, ils viennent présenter leurs excuses, que le Prophète accepte, puis ils vont voir les autres et leur disent « parle-lui, il t’écoute et il accepte tes excuses, il croit tout ce qu’on lui raconte ». Ils se moquent du Prophète, ‘alayh-is-salâm. Tout cela est une preuve de leur hypocrisie. Allâh ‘Azza wa Jall dévoile leurs comportements un par un en disant « parmi eux, certains ont tel comportement, c’est le comportement des hypocrites... », jusqu’au moment où les compagnons, les mu-minûn, les croyants, les Muhâjirun et les Ansâr ont peur que leur tour arrive. Comme s’ils craignaient qu’Allâh ne s’arrête pas aux hypocrite mais dévoile les péchés de chacun. Et parmi ces hommes et femmes pieux, on trouve des gens, on sait qu’ils vont aller au Paradis : on trouve les compagnons auxquels le Prophète leur a annoncé nommément (Al-Mubachcharûn bi-l-Jannah), on trouve des gens de la Bay’ah, qui ont prêté serment d’allégeance au Prophète, ‘alayh-is-salâm, à Hudaybiyyah, on trouve des gens qui ont fait la bataille de Badr, c’est-à-dire qu’on trouve des gens qui sont pardonnés par Allâh ‘Azza wa Jall. Et pourtant ils ont peur.

Pourquoi ?

Parce qu’ils prennent la Révélation pour eux, ils reçoivent la révélation sur eux, maintenant. Il ne considèrent pas que cette révélation ne concerne que les hypocrites. Ils regardent leur situation par rapport à Allâh ‘Azza wa Jall, comment ça se passe pour eux par rapport à Allâh et c’est ça qui leur fait peur. Et c’est pour ça que le nom Al-Fâdhihah, celle qui blâme, celle qui montre les défauts, celle qui critique, c’est pour ça que ce nom-là est resté. Mâ châ Allâh.

C’est comme cela qu’il faut lire le Coran : il est révélé sur nous maintenant. Les histoires du Coran mettent en scène des hommes et des femmes comme nous. Allâh ‘Azza wa Jall met en scène des histoires dans lesquelles ont peut s’identifier facilement. Et on doit se demander : où suis-je, moi ?

Par exemple, regardez dans la sourate 71, Nûh. Le prophète Nûh, ‘alayh-is-salâm, dit à son peuple : Vous avez des problèmes de famine, vous n’avez pas d’eau, vous n’avez pas d’enfants. Qu’est ce qu’on fait ? On envoie des dons ? Non. La première chose c’est de vous rappeler que c’est parce que vous êtes dans le chirk, dans la mécréance et dans l’idolâtrie, que vous avez ces problèmes-là. Demandez pardon à Allâh, revenez à l’islam, revenez au tawhîd, l’unicité d’Allâh, et vos problèmes vont disparaître. Allâh ‘Azza wa Jall, va vous donner des enfants, Il va vous donner de la terre fertile, Il va vous donner à manger, Il va vous donner de l’eau, Il va vous donner ce qui vous manque. Revenez à l’islam.

Si on se met à la place de Nûh, qui ne va pas avoir peur de dire ça dans sa situation ? C’est comme ça qu’il faut voir cette histoire. Pour comprendre l’importance de cette histoire. Nous connaissons la fin bien sûr : Nûh part dans un bateau, des planches avec des clous et Allâh ‘Azza wa Jall le sauve du déluge. Il peut le sauver de n’importe quelle manière, là Il le sauve avec des planches et des clous. On sait que ça se termine bien, mais simplement il faut se mettre à la place de Nûh. Il faut être concerné par la Révélation, par le Coran, par ses histoires. Concerné personnellement et maintenant.

J dois donc me mettre à la place de Nûh. Mais dans cette situation, si on comprend bien, on a pas du tout envie d’être à la place de Nûh. Lui, il est tout seul, ou ils sont très peu avec lui, et en face les gens sont agressifs avec lui, ils se moquent de lui. Avec lui, Nûh n’a que des pauvres des gens qui ne comptent pas pour les autres.

Et Nûh leur dit : « Vous savez pourquoi vous n’êtes pas bien, pourquoi vous souffrez ? C’est parce que vous êtes des muchrikûn, des idolâtres, parce que vous avez péché ».

Et nous, ce sont des choses qu’on n’arrive même pas à dire à nos frères.

Parce qu’on pense que notre frère, s’il a besoin d’argent, s’il est malade, on pense qu’il va nous dire : « Tu me casses la tête parce que tu ne veux rien me donner ? Ou parce que tu ne veux pas m’aider ? ». On n’ose pas lui dire qu’il doit demander pardon, avant tout. Alors que Nûh le dit à tout un peuple agressif et méchant.

Donc en théorie, c’est facile de se mettre à la place de Nûh, maintenant ce qu’il faut c’est se mettre à sa place pour recevoir la Révélation, pour comprendre les choses comme elles ont été révélées.

Ces histoires-là ont été révélées au Prophète, ‘alayh-is-salâm, et aux compagnons parce qu’ils devaient faire ce qu’a fait Nûh. Ce que nous avons à faire c’est aussi ce qu’a fait Nûh.

Et donc ce qu’Allâh a fait pour Nûh, pour le sauver, Il peut le faire pour nous aussi. Il peut nous faire plus qu’à Nûh, même. Donc, il faut se mettre dans la peau des personnages qu’Allâh nous raconte pour ressentir ce qu’ils ont ressenti, maintenant.

C’est comme ça que les Compagnons pleurent quand ils lisent les histoires des prophètes, quand ils voient comment la bonté d’Allâh ‘Azza wa Jall a fait qu’ils s’en sont tous sortis et que c’est l’islam qui sort vainqueur à chaque fois. C’est le miracle commun de toutes ces histoires.

La Révélation c’est donc un message pour moi et c’est un message maintenant.

Les compagnons avec la sourate Al-Fâdhihah, la sourate qui leur a fait peur, ne se sont pas dit : « On va avoir le temps pour demander pardon si on est critiqués dans Al-Fâdhihah, si on est critiqué par Allâh ‘Azza wa Jall. Non, non, ils ont peur maintenant.

La colère d’Allâh est maintenant. Quand Allâh est satisfait, c’est maintenant. On sait ce qui Le satisfait et on sait ce qui ne Le satisfait pas et ce qui Le met en colère. C’est maintenant qu’on doit avoir peur pour l’Au-delà. Les compagnons ont peur d’Allâh maintenant. La Révélation nous parle maintenant, elle nous parle de l’Au-delà mais les choses nous concernent maintenant. Au moment du Jugement, les choses sont jouées. Au moment de la mort, les choses sont jouées. Wal ‘iyâdhu billâh.

Et le Jugement peut arriver très vite. En tous les cas, on considère que le Jugement, le ‘adhâb, le châtiment, ne sont jamais loin, ils peuvent arriver bientôt, parce qu’on peut mourir bientôt. Il faut avoir peur du ‘adhâb, mais pas comme quelque chose qui va arriver dans longtemps.

C’est un peu comme la peur des serpents. Quelqu’un qui a peur des serpents en région parisienne c’est pas comme quelqu’un qui a peur des serpents en forêt amazonienne. Ce n’est pas pareil.

Tout le monde a peur des serpents ou n’aime pas les serpents, mais en région parisienne c’est une peur qui est loin, on pense qu’il est peu probable que ça arrive.

Donc, il ne faut pas avoir peur du Jugement ou du ‘adhâb comme quelque chose qui ne va pas arriver ou qui a peu de chance d’arriver. Il faut avoir peur du jugement d’Allâh comme quelque chose qui peut arriver à n’importe quel moment, sur Terre et dans l’Au-delà.

Et c’est parce qu’on est conscient de ça qu’on va se protéger de ça, se protéger des péchés et contre le châtiment.

 • Un message qui touche tout : la seule source d’inspiration (‘Umar et la Torah), le Coran est le Tibyâne de toutes choses, la source de nos décisions (sourate Al-Hujurâte).

Donc la Révélation est un message qui me concerne moi directement, qui me concerne moi maintenant et c’est un message qui concerne tous les domaines de ma vie.

Les compagnons se sont servis de la Révélation dans tous les domaines de leur vie, aucun n’y a échappé. Ils s’en sont servis pour vivre et ils ne se sont servi que du Coran et de la sunnah.

Les savants ont montré que les systèmes d’influence politique, artistique, culturel, religieux, étaient nombreux à cette époque. La preuve est qu’une partie des Arabes était chrétienne, une partie suivait la religion des Perses, certains avaient des relations avec des juifs, etc.

Et les compagnons sont restés sans aucune autre influence, sans aucune autre inspiration que le Coran et la sunnah.

Dans un hadith considéré bon chez l’imam Ahmad, le Prophète, ‘alayh-is-salâm, était une fois avec le compagnon ‘Umar qui lisait des feuillets de la Torah. Et le Prophète lui a dit de ne pas lire cela, et surtout que si Mûsa, le prophète que les juifs prétendaient et prétendent encore suivre, ‘alayh-is-salâm, était avec nous, il suivrait l’islam du prophète Muhammad, ‘alayh-is-salâm, et rien d’autre. Cela signifie que Mûsa, un des cinq plus grands prophètes, n’aurait pas cherché d’autres sources d’inspiration que la Révélation, il n’aurait rien trouvé de mieux que le Coran et la sunnah. L’inspiration, la vérité ne se trouve nulle part ailleurs que dans la Révélation.

 Et Allâh le dit clairement dans le Coran. Et les compagnons ont bien compris que le Coran est le Tibyâne de toute chose, une mise en évidence de toute chose, une explication de toute chose, et qu’on n’a pas besoin d’une explication ailleurs, tout se trouve dans le Coran, dans les hadith authentiques et dans la sunnah.

On a aussi, par exemple, le premier verset de la sourate 49, Al-Hujurâte, Les Appartements, des femmes du Prophète, auquel les compagnons ont réagi avec émotion et beaucoup de vénération. Dans ce verset, il est dit : Ô vous qui croyez, quand vous avez quelque chose à faire, à dire, ou à croire, ne devancez pas la décision d’Allâh et de Son prophète, allez voir ce
qu’Allâh vous ordonne avant de faire, ou de dire ou de croire.

Il faut consulter avant de faire. Il faut aller voir ce que dit l’islam avant de faire. Car la Révélation est la source d’inspiration pour toute chose et ça concerne tous les domaines de notre vie.

Il faut voir qu’il n’y a que deux choix : pour chaque chose qu’on fait, soit on suit la Révélation, soit on ne la suit pas.

Et donc on voit, par exemple, que quand les compagnons font quelque chose, ils prennent garde à bien suivre la Révélation même s’ils savent que dans les autres cultures, on fait autrement, et même quand ils voient que ce que font les autres semblent porter des fruits.

Allâh a révélé ce verset de la sourate Al-Hujurâte parce que deux très grands compagnons se sont disputés devant le Prophète, ‘alayh-is-salâm, à propos d’une décision à prendre, sans chercher à savoir ce que le Prophète avait à dire. Allâh leur dit on ne discute pas de ça, on demande au Prophète, c’est-à-dire on demande à Allâh.

Après avoir reçu cette révélation les compagnons n’ont plus jamais discuté devant le Prophète. Et même quand le Prophète leur posait des questions normales sur des choses qu’ils savaient, les compagnons disaient « Allâh et son Prophète savent mieux ». Même quand il leur posait la question, par exemple, « où est untel ? », alors qu’ils connaissaient la réponse, ils ne voulaient pas répondre au-dessus du Prophète.

Ils ont donc reçu ce verset et l’on appliqué strictement immédiatement.

Ils ont compris que le message, le Coran, les hadith et la sunnah, doit toucher tous les domaines de leur vie.

la suite

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