2 février 2008
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11:59
Sa naissance. Unique. À l’intérieur de la Ka’bah.
Sa famille. Célèbre. Influente et respectée.
Sa fonction. Prestigieuse. S’occuper des pèlerins pauvres.
Sa tante paternelle. Notre mère. La noble et bien-aimée Khadîjah.
Son ami intime. Notre Prophète. Muhammad ibn ‘Abd-il-Lâh, qu’il ne quittait jamais.
Avec tout cela, le chemin vers l'islam nous semble tout tracé pour lui. Et pourtant…
Lui, c’est le noble compagnon Hakîm ibn Hizâm. Noble mais surprenant. Il a accompagné l’envoyé d’Allâh, bien avant le début de la Révélation. Bien avant tout le monde. Et il est rentré dans l’islam... bien après le début de la Révélation. Bien après tout le monde ! Le jour de la prise de La Mecque, 20 ans plus tard.
Pourtant, le Prophète l’aimait. Il savait qu’il n’était pas un homme à rester à l’écart de la foi. Il avait souhaité sa conversion et l’avait honoré lors de la prise de La Mecque en proclamant : « Et quiconque se réfugie chez Hakîm ibn Hizâm est en sécurité. »
Pourquoi cet homme, ami d’un futur Prophète, à l'esprit vif, intelligent et raisonnable, qui avait tout pour réussir a failli tout rater ?
Honnête et empli de foi, Hakîm lui-même ne se trouvait pas d’excuse. Uniquement des regrets:
- d’avoir tardé à entrer dans l’islam et d’être privé des bénédictions reçues par les compagnons de la première heure;
- d’avoir combattu l’islam;
- d’avoir cédé à la facilité d’imiter les ancêtres.
Voilà ce qui le faisait pleurer.
Une fois convaincu, Hakîm s’est accroché à l’islam et a rejeté toute sa vie d’avant. Y compris les biens matériels, qu’il donnait généreusement aux musulmans et dépensait dans la voie d’Allâh. Y compris ses esclaves, qu’il rendait libres et riches.
Par contre, lui, refusait de recevoir le moindre bien, pas même la part de butin qui lui était due. Pourquoi ? Parce que le Prophète lui avait dit un jour que « la main d’en haut est meilleure que le main d’en bas ». À partir de là, le noble Hakîm n’a plus jamais demandé quelque chose à quelqu’un. Jusqu’à sa mort.
Alors Hakîm, de son étrange destin, nous donne de grandes leçons :
- C’est Allâh et Allâh Seul qui ouvre les cœurs à l’islam. Ni l’ami, ni le prophète. Et donc ni le père, ni le prof, ni le savant, ni l’imam. Et l’intelligence n’est pas non plus une garantie. Alors, notre seul pouvoir est de transmettre l’islam le mieux possible, sans mentir, et espérer en Allâh pour la suite.
- Et Il ouvre les coeurs quand Il veut. On ne désespère pas de la Bonté d’Allâh. La confiance en Allâh, c’est aussi croire qu’Il sait ce qu’Il fait, même si on ne comprend pas pourquoi les gens tardent à revenir à la foi et à la bonne pratique.
- Comme on l’a déjà dit, c’est la fin qui compte. La fameuse Heure. Hakîm a passé une grande partie de sa vie dans la mécréance, mais la foi l’a touché à temps. Hélas ! Le contraire existe aussi. Alors pratiquons l’islam en demandant à Allâh de ne pas nous égarer après nous avoir guidés. La mort est sournoise. Elle ne s'annonce pas.
- Les compagnons, une fois convertis, abandonnaient tout ce qui était mauvais et faux dans leur vie d’avant. Comme s’ils devenaient d'autres hommes. Comme s’ils changeaient de peau. Ils ne conservaient rien de leur vie passée. Sans états d'âme.
- Le grand danger, c’est de suivre aveuglément les ancêtres, les grands, les gens qu'on respecte. L’imitation sans preuve est un fléau qui empêche de corriger ses croyances, de revenir à l’islam. Et il touche tout le monde, même ceux qui, comme notre maître Hakîm ibn Hizâm, n’ont en principe aucune raison d'être touchés.
Ô ! Allâh ! Sois Satisfait de lui.
Sa famille. Célèbre. Influente et respectée.
Sa fonction. Prestigieuse. S’occuper des pèlerins pauvres.
Sa tante paternelle. Notre mère. La noble et bien-aimée Khadîjah.
Son ami intime. Notre Prophète. Muhammad ibn ‘Abd-il-Lâh, qu’il ne quittait jamais.
Avec tout cela, le chemin vers l'islam nous semble tout tracé pour lui. Et pourtant…
Lui, c’est le noble compagnon Hakîm ibn Hizâm. Noble mais surprenant. Il a accompagné l’envoyé d’Allâh, bien avant le début de la Révélation. Bien avant tout le monde. Et il est rentré dans l’islam... bien après le début de la Révélation. Bien après tout le monde ! Le jour de la prise de La Mecque, 20 ans plus tard.
Pourtant, le Prophète l’aimait. Il savait qu’il n’était pas un homme à rester à l’écart de la foi. Il avait souhaité sa conversion et l’avait honoré lors de la prise de La Mecque en proclamant : « Et quiconque se réfugie chez Hakîm ibn Hizâm est en sécurité. »
Pourquoi cet homme, ami d’un futur Prophète, à l'esprit vif, intelligent et raisonnable, qui avait tout pour réussir a failli tout rater ?
Honnête et empli de foi, Hakîm lui-même ne se trouvait pas d’excuse. Uniquement des regrets:
- d’avoir tardé à entrer dans l’islam et d’être privé des bénédictions reçues par les compagnons de la première heure;
- d’avoir combattu l’islam;
- d’avoir cédé à la facilité d’imiter les ancêtres.
Voilà ce qui le faisait pleurer.
Une fois convaincu, Hakîm s’est accroché à l’islam et a rejeté toute sa vie d’avant. Y compris les biens matériels, qu’il donnait généreusement aux musulmans et dépensait dans la voie d’Allâh. Y compris ses esclaves, qu’il rendait libres et riches.
Par contre, lui, refusait de recevoir le moindre bien, pas même la part de butin qui lui était due. Pourquoi ? Parce que le Prophète lui avait dit un jour que « la main d’en haut est meilleure que le main d’en bas ». À partir de là, le noble Hakîm n’a plus jamais demandé quelque chose à quelqu’un. Jusqu’à sa mort.
Alors Hakîm, de son étrange destin, nous donne de grandes leçons :
- C’est Allâh et Allâh Seul qui ouvre les cœurs à l’islam. Ni l’ami, ni le prophète. Et donc ni le père, ni le prof, ni le savant, ni l’imam. Et l’intelligence n’est pas non plus une garantie. Alors, notre seul pouvoir est de transmettre l’islam le mieux possible, sans mentir, et espérer en Allâh pour la suite.
- Et Il ouvre les coeurs quand Il veut. On ne désespère pas de la Bonté d’Allâh. La confiance en Allâh, c’est aussi croire qu’Il sait ce qu’Il fait, même si on ne comprend pas pourquoi les gens tardent à revenir à la foi et à la bonne pratique.
- Comme on l’a déjà dit, c’est la fin qui compte. La fameuse Heure. Hakîm a passé une grande partie de sa vie dans la mécréance, mais la foi l’a touché à temps. Hélas ! Le contraire existe aussi. Alors pratiquons l’islam en demandant à Allâh de ne pas nous égarer après nous avoir guidés. La mort est sournoise. Elle ne s'annonce pas.
- Les compagnons, une fois convertis, abandonnaient tout ce qui était mauvais et faux dans leur vie d’avant. Comme s’ils devenaient d'autres hommes. Comme s’ils changeaient de peau. Ils ne conservaient rien de leur vie passée. Sans états d'âme.
- Le grand danger, c’est de suivre aveuglément les ancêtres, les grands, les gens qu'on respecte. L’imitation sans preuve est un fléau qui empêche de corriger ses croyances, de revenir à l’islam. Et il touche tout le monde, même ceux qui, comme notre maître Hakîm ibn Hizâm, n’ont en principe aucune raison d'être touchés.
Ô ! Allâh ! Sois Satisfait de lui.
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